Mélanger les bons ingrédients pour réussir

Quelques secondes après avoir rencontré Bara'a al-Thawra, on est frappé par la combinaison unique de concentration, de détermination et d'enthousiasme contagieux, et par le sentiment profond que rien ne pourra entraver la réalisation de ses objectifs.

Such as becoming financially independent by starting a business. It was in her third year at the Hashemite University, near her home town of Zarqa, that Bara’a saw her future in organic beauty products.

En 2013, peu après avoir obtenu son diplôme, elle a fondé Tabeetna avec seulement 20 dinars (un peu moins de 30 dollars américains). Au début, elle s'est prudemment concentrée sur les savons et les lotions. Les ingrédients de ses formules provenaient des agriculteurs locaux et la cuisine familiale était son laboratoire. Plutôt que d'ouvrir son propre magasin, elle vendait ses produits dans des boutiques et des salons locaux ainsi que sur les réseaux sociaux.

En trois ans, la marque Tabeetna a gagné la confiance d'une clientèle croissante. Bara'a gérait tout toute seule et elle avait besoin de développer son activité et d'engager du personnel pour aider à la production. Mais les banques ne lui prêtaient pas la somme relativement modeste dont elle avait besoin.

« Ils ont tous dit que c'était trop risqué et, malheureusement, le genre joue toujours un rôle ici ». Elle a contacté le Microfund for Women (MFW), l'institut de microfinance leader sur le marché jordanien qui se concentre sur l'investissement dans la perspective du genre, avec lequel le Fonds SANAD pour les MPME s’est associé en 2015.

Le premier prêt de 1 000 JOD (environ 1 410 US$) en 2017 était destiné à l’achat d’ingrédients de haute qualité. Le second, en 2018, a permis à Bara'a de recruter du personnel. « En plus de fournir le financement dont j'avais besoin, MFW ouvre également des portes à Tabeetna dans des bazars et des expositions, où je peux partager mes expériences et inspirer d'autres femmes à créer une entreprise ».